Station d'épuration Plan Ginestous 2000 Traitement Boues Risques Alternatives Normes / Lois Collectif Sites préférés Bibliographie
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| Cas général |
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Historique
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Approvisionnement
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Financement
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Procédé,
techniques d'incinération
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Problèmes
techniques
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Critères
de choix d'un procédé
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Production
d'un incinérateur
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Transport
depuis l'incinérateur
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Pollutions
créées
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Procédés envisageables de
traitement des pollutions
Cas général
Affirmations
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Sources
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Historique
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depuis 3 ans on assiste en France à une floraison de projets
d’incinérateurs
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Association
Lunel-Viel (à confirmer)
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Approvisionnement
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Déchets en entrée d’un incinérateur
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tout type de déchets, y compris industriels non-dangereux s’ils
sont autorisés par l’administration.
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l’incinération réclame une bonne connaissance quantitative
(tonnage) et qualitative (nature) des déchets à traiter.
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Le
courrier des maires -Oct.98, p.58
Le
courrier des maires -Oct.98, p.52
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Transport
vers un incinérateur
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Le ministère de l’Environnement souhaite privilégier des
solutions recourant au rail ou à la voie d’eau
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Le canal du midi et la voie de chemin de fer Bordeaux-Toulouse
pourront être utilisées pour transporter des boues
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Le courrier des maires -Oct.98,
p.55
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Financement
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Coûts
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La collecte et le transport représentent en moyenne la moitié du
coût de gestion des déchets
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Les usines d’incinération sont construites pour durer 20 ans.
Une usine d’incinération fonctionne entre 20 et 25 ans
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/ Le coût d’investissement
d’une usine incinérant 12 tonnes/heures, soit 105 000 tonnes
annuellement, revient entre 180 et 240 millions de francs. Le coût dépend
de la taille, de la nature des déchets, des extensions prévues, des
techniques de traitement des fumées, de valorisation énergétique et du
mâchefer.
Les coûts d’exploitation sont estimés entre 150 et 250 francs
par tonne.
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/ Les coûts sont estimés à
3000 francs la tonne.
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/ Les coûts bruts (sans déduction
des recettes) d’amortissement et de fonctionnement vont de 250 francs à
520 francs la tonne.
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La part des coûts fixes (=
investissement ?) peut s’élever à 60% des coûts
d’exploitation. Ainsi une usine qui ne tournerait qu’à la moitié de
sa capacité verrait le prix du traitement à la tonne augmenter
sensiblement.
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Poussant à la rentabilisation d’équipements sur-dimensionnés,
un incinérateur décourage les initiatives de recyclage
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Le traitement des dioxines se chiffrerait entre 5 et 50 francs par
tonne. Celui des oxydes d’azote se monterait de 20 à 45% des coûts
d’investissement et de fonctionnement.
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Le courrier des maires -Oct.98,
p.55
Le courrier des maires -Oct.98,
p.55
Mémoire d’Ingénieur –maître de 1993
Le courrier des maires -Oct.98,
p.55
Le courrier des maires -Oct.98,
p.55
Ademe, cité par l’Usine
Nouvelle d’Oct 99
Mémoire d’Ingénieur –maître
de 1993
Le courrier des maires -Oct.98,
p.55
(Note C.L. : cela semble
signifier qu’un choix initial sur-dimensionné impose de l’assumer
pendant 20 ans)
Site Internet de Lunel-Viel, le
23/10/99
Le courrier des maires -Oct.98,
p.58
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Recettes
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Vente d’énergie qui représente entre 5 et 25 % de
l’investissement, ou 100 Francs la tonne de vapeur.
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Vente des produits (mâchefer, …)
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La collecte et le traitement des déchets peuvent être recouvrées
via la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)
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Les aides dont peuvent bénéficier un incinérateur sont :
·
celles de l’ADEME : le FMGD (= 5% de
l’investissement) ; équipement de réduction des dioxines (= 50%
de leur montant) ; équipement de valorisation énergétique (= 20%
de leur montant) ; soit une aide de 6 à 8 % sur l’ensemble.
·
celles d’Eco-Emballages et d’Adelphe, accordée en
fonction du taux de recyclage ; elle peut atteindre 500 francs la
tonne.
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Le
courrier des maires -Oct.98, p.55 et p.57
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Le
courrier des maires -Oct.98, p.55
Le
courrier des maires -Oct.98, p.55
Le
courrier des maires -Oct.98, p.57
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Procédé,
Techniques d’incinération
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Objectif
: stabiliser
les déchets et la matière organique en les minéralisant
Processus
: (1) Réception
des déchets, (2) Passage dans une cuve et pulvérisation dans un four
pour incinération,
(3) Refroidissement des fumées jusqu’à 200°C,
(4) Traitement des fumées
Moyens
: four à
grille / four rotatif / four à lit fluidisé
Durée
:
Infrastructure : le dimensionnement d’un incinérateur
ne dépend pas de la surface au sol, qui est faible, mais de la capacité
des fours
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Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Le
courrier des maires -Oct.98, p.48
Mémoire d’Ingénieur –maître de 1993
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
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Problèmes techniques
(défaillance
/ maintenance)
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encrassement des tubes, dont la conséquence est de réduire le
rendement de la chaudière
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corrosion, due aux cendres en fusion et l’acide chlorhydrique
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Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
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Critères de choix d’un procédé
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rendement thermique : plus il est élevé, plus l’incinérateur
produira d’énergie
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qualité de rejets atmosphériques : une bonne combustion réduit
le recours à des équipements d’épuration des fumées. Le type de four
a aussi un impact, en qualité et en quantité, sur la production de
cendres et de mâchefers.
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les fours à lit fluidisé limitent les émissions polluantes,
particulièrement les dioxines. Ils nécessitent une préparation du déchet
avant enfournement.
Ils sont économiques à grande échelle.
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la nature des déchets influence le choix et le dimensionnement des
installations de traitement
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Le courrier des maires -Oct.98,
p.48
Le courrier des maires -Oct.98,
p.48
Le courrier des maires -Oct.98,
p.48
Industries et techniques
d’avril 99
Le courrier des maires -Oct.98,
p.52
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Production d’un incinérateur
Tout ne brûle pas, du moins à
1100°C, de plus le traitement des fumées et en particulier la déchloruration
donne aussi des résidus
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Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
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Produits
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gaz et vapeur, récupérable sous forme de chaleur ou d’électricité,
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cendres,
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mâchefer (=scories = verre fondu + métaux + …). Ils représentent
de 20% à 30% du volume enfourné.
Ils sont refroidis dans des
bacs d’eau, puis déféraillés par magnétisme ; les métaux
non-ferreux sont récupérés par les courants de Foucault.
Ils sont utilisés en remblais pour routes ou autres travaux
publics.
L’utilisation de mâchefers issus de l’incinération des déchets
ménagers, comme matériau de remblai, n’a pas encore fait l’objet
d’études suffisantes.
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Le
courrier des maires -Oct.98, p.48
Le
courrier des maires -Oct.98, p.
Le
courrier des maires -Oct.98, p.50
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Lettre du
ministre de l’environnement aux préfets, du 15/07/93
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Transport
depuis l’incinérateur
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réseau de distribution de vapeur industrielle, vers des industries
proches de l’incinérateur (Exemples à Lyon-sud, à Millas ou à Sète :
distance de 800 mètres à 3 km, pression de 10 à 15 bars, débit de 1 à
10 tonnes de vapeurs par heure, canalisation de 10 cm de diamètre,
chaleur d’environ 180 °C).
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transport des scories, soit par benne de 7 à 15 m3,
soit par semi-remorque de 30 m3.
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Mémoire d’Ingénieur –maître
de 1993
Mémoire d’Ingénieur –maître
de 1993
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Pollutions créées :
“ On
sait peu de choses sur les impacts à long terme des polluants émis par
les incinérateurs ”
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bruit (violentes déflagrations, vidages de cuves sous pression,
comparable à celui d’un avion au décollage)
-
fumée, particules (cendres volantes),
cendres volantes et gâteaux de traitement de fumées.
-
/ dioxines
/ dioxines et furanes,
Leur formation fait l’objet d’études qui sont loin d’être
résolues. Différentes théories ont été élaborées, mais aucune
n’est en accord avec les observations effectuées. L’existence de
dioxines avant incinération n’est pas démontrée.
Les dioxines et les furanes retombent sur le sol et les végétaux
au voisinage des usines.
Les analyses de concentration sont modifiées pendant la préparation
des prélèvements, car il peut y avoir apparition ou disparition de
dioxines ou de furanes avant injection dans l’appareil de mesure.
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métaux lourds tels que Mercure et Cadmium, en suspension dans
l’air,
dans les cendres volantes ou dans les gaz de combustion sous forme
purement gazeuse. On connaît mal la forme sous laquelle se présentent
les métaux lourds, si ce n’est que le mercure est totalement vaporisé
au niveau du foyer et que les chlorures d’antimoine et d’arsenic sont
très volatiles.
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métaux lourds tels que le Plomb, dans les mâchefers
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suintement d’eau dans les fosses à mâchefer et à ferraille
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gaz acides tels que HCl, Nox, SO2
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composés organiques hautement toxiques à l’état de trace
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Le
courrier des maires -Oct.98, p.58
Site
Internet Lunel-Viel
Le
courrier des maires -Oct.98, p.48 et p.50
Mémoire d’Ingénieur –maître de 1993
Le
courrier des maires -Oct.98, p.45
Proposition de la Commission Européenne, du 07/10/98. Internet
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Site
Internet Lunel-Viel
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Proposition
de la Commission Européenne, du 07/10/98. Internet
Mémoire d’Ingénieur –maître de 1993
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Site
Internet Lunel-Viel
Proposition
de la Commission Européenne, du 07/10/98. Internet
Proposition
de la Commission Européenne, du 07/10/98. Internet
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Procédés envisageables de
traitement des pollutions :
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Le bruit est atténué par insonorisation poussée.
-
Les fumées doivent être stabilisées (par addition de ciment /
par enrobage dans du bitume / par vitrification / par séparation / par
solidification) avant d’être stockées en décharge de classe 1 ;
il en existe une douzaine en France, mais pas en Midi-Pyrénées.
Les gaz sont traités par dépoussiérage (centrifugation / électrofiltration
/ filtres textiles), déchloruration, piégeage des métaux lourds.
Les fumées sont neutralisées par la chaux sous forme
de poudre (voie sèche) ou de liquide (voie humide).
Les cendres volantes et les gâteaux de traitement de fumées, dangereux
pour l’environnement, sont rendus inertes en les vitrifiant par une
torche à plasma.
-
Les dioxines sont réduites par :
·
le charbon actif,
·
la voie catalytique,
·
les fours à lit fluidisé,
·
la conduite de l’installation,
·
une bonne combustion,
·
le traitement des fumées,
·
un dépoussiérage haute température.
·
une durée minimum dans la zone critique de 250 à 400 °C,
car les dioxines se produisent en grand nombre dans cette zone.
-
les furanes : ?
-
une partie des métaux lourds contenus dans les poussières est
rejetée dans l’atmosphère car les dépoussiéreurs n’ont jamais une
efficacité de 100%. De plus, les très fines poussières, qui s’échappent,
sont particulièrement favorables à la condensation des métaux lourds.
On risque d’obtenir à la sortie du dépoussiérage des poussières
enrichies en métaux lourds.
-
métaux lourds dans les mâchefers : ?
-
gaz acides : ?
-
composés organiques : ?
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Mémoire d’Ingénieur –maître
de 1993
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Le courrier des maires -Oct.98, p.50
Mémoire d’Ingénieur –maître de 1993
Mémoire d’Ingénieur –maître de 1993
Mémoire d’Ingénieur –maître de 1993
Publicité
de CT Environnement dans Le courrier des maires -Oct.98
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de CT Environnement dans Le courrier des maires -Oct.98
Le
courrier des maires -Oct.98, p.48
Le
courrier des maires -Oct.98, p. 50
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Le
courrier des maires -Oct.98, p.50
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
Mémoire
d’Ingénieur –maître de 1993
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